Premier volet du triptyque des comédies jardinières
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Théâtre déambulatoire et musical.
Au jardin, le temps d’une heure d’été, à l’heure où la lumière se donne, dorée, le spectateur-promeneur accompagne les musiciens et les acteurs qui le mènent de scène en scène au son des guitares. Le décor est vivant, végétal, la lumière vient de très loin, du soleil. Pomone, Cérès et Pan jouent à mains nues sur l’herbe. Pas de coulisses. Tout est à vue. Un théâtre naturel.
Pomone, Cérès, accompagnées de Pan nous conduisent au jardin pour y découvrir les fruits et les légumes admis au potager du Roi. La Quintinie veille sur l’Eden. Des fruits, nous passons vite à l’amour sous l’égide des pomiculteurs. Eux qui ont l’art d’élever les arbres au verger et particulièrement ceux qui donnent ces fruits à pépins que l’on croque aux jeux de l’amour.
Le Tour de l’Infini, on cultive à cour, on badine à jardin.