Deuxième volet du triptyque des comédies jardinières
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Théâtre déambulatoire et musical.
C’est l’histoire d’un festin où les Hommes sont les invités des Arbres. Un déjeuner sur l’herbe. Ni table, ni chaise (elles pourraient être de bois). Si les uns se nourrissent de lumière et d’eau fraîche, les hommes dévorent d’autres menus. Leur gastronomie comparée finira pas les faire sourire. Comment un arbre sourit-il ? C’est à voir. On dirait qu’il ouvre ses branches comme d’autres leurs bras. Et s’ils tombent c’est pour être amoureux des mousses. En somme, nous nous ressemblons un peu, à la folie, pas du tout.
Que sont les comédies jardinières ?
Au jardin, le temps d’une heure d’été, à l’heure où la lumière se donne, dorée, le spectateur-promeneur accompagne les musiciens et les acteurs qui le mènent de scène en scène au son des guitares. Le décor est vivant, végétal, la lumière vient de très loin, du soleil. Echo, Clairière, Cotylédon jouent à mains nues sur l’herbe. Pas de coulisses. Tout est à vue. Un théâtre naturel.
Distribution
La pièce a bénéficié d’une résidence d’écriture du Centre des monuments nationaux au monastère de Saorge.
Reportage de France 3 sur l’Epopée des Prés à la Serre de la Madone (déambulation théâtrale et musicale)